Prise en charge des mauvais traitements à l’ère de la pandémie
Protéger les enfants et adolescent·e·s et prendre soin des professionnel·le·s
EN LIGNE – 30 novembre et 3 décembre 2021
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Public concerné
Professionnel·le·s susceptibles d’être confronté·e·s à des situations de maltraitances envers les enfants et les adolescent·e·s, notamment dans les domaines de la santé, du social, de l’éducation ou de l’enseignement
Cette formation s’inscrit dans le cadre des formations “Mauvais traitements envers les enfants et les adolescent·e·s” qui alternent cours de base et thèmes spécifiques. Cette édition vise à approfondir la prise en charge des mauvais traitements à l’ère de la pandémie.
Elle s’adresse aussi bien aux personnes ayant suivi le cours de base qu’à celles qui ne l’ont pas suivi.
Enjeux
La situation de crise sanitaire modifie les modes de relations sociales de manière générale, et les dynamiques familiales en particulier. Les restrictions imposées ont un impact fort sur les contacts sociaux. Comment évaluer les conséquences de la pandémie, et des incertitudes qu’elle génère, sur la situation des maltraitances envers les enfants et adolescent·e·s? Les différents baromètres à notre disposition – notamment le niveau de sollicitation des dispositifs d’alerte – semblent montrer qu’en limitant les contacts externes d’une part et en intensifiant les interactions au sein de la famille d’autre part, la crise actuelle exacerbe les situations de tension, et augmente les risques que se développent des mauvais traitements, dans les familles ou entre pairs.
Pour les professionnel·le·s confronté·e·s à la maltraitance, comment ce contexte de crise affecte-t-il leurs pratiques dans le domaine de la prévention, de la détection et de l’accompagnement? La nécessité de recourir à des dispositifs numériques (à distance) ne transforme-t-elle pas les modalités de rencontre et d’évaluation des situations auxquelles ils font face? De plus, comment limiter les impacts négatifs que pourraient avoir leurs interventions professionnelles sur leur vie personnelle et familiale, lorsque le travail se fait à domicile, et/ou lorsque la présence des collègues avec lesquels échanger est limitée du fait des restrictions sanitaires?
Objectifs
- Évaluer, à court et moyen terme, les impacts de la pandémie sur la situation des maltraitances envers les enfants et les adolescent·e·s
- Analyser les conséquences de la crise sanitaire sur les pratiques des professionnel·le·s confronté·e·s à la maltraitance
- Envisager l’intérêt et les limites de l’utilisation des outils numériques dans le champ de la maltraitance
- Dans des conditions de travail modifiées par la crise sanitaire, identifier comment agir sur les impacts négatifs d’interventions professionnelles difficiles
Thèmes abordés
- Crise sanitaire et transformation du lien social
- Les mauvais traitements en période de pandémie: formes et évolution
- Le numérique au service des pratiques professionnelles dans le champ de la maltraitance
- Penser de « bonnes pratiques » à l’ère du Covid-19
- Se protéger dans des conditions de travail modifiées par la crise
Approche pédagogique
- Alternance d’apports théoriques et méthodologiques en grand groupe et d’échanges en atelier
- Accent sur les échanges interdisciplinaires et interinstitutionnels comme outil pour penser la problématique des mauvais traitements
Organisation
- Observatoire de la maltraitance envers les enfants, Faculté des sciences sociales et politiques, Université de Lausanne
Responsable académique
- Pascal Roman, prof. de psychologie clinique, psychopathologie et psychanalyse, Institut de psychologie, directeur de l’Observatoire de la maltraitance envers les enfants, UNIL
Comité scientifique
- Ariane Ayer, docteure en droit, avocate, Fribourg
- Fabrice Brodard, maître d’enseignement et de recherche, Institut de psychologie, UNIL, psychologue spécialiste en psychologie de l’enfance et de l’adolescence FSP
- Joëlle Chapuis, responsable du support méthodologique, Direction générale de l’Enfance et de la Jeunesse (DGEJ), État de Vaud
- Sarah Depallens, Médecin associée, DISA, Child Abuse and Neglect Team (CAN Team), CHUV, Lausanne
- Pascale Forni, psychologue adjointe, Les Boréales, CHUV, Lausanne
- Jacques-Antoine Gauthier, maître d’enseignement et de recherche, Institut des sciences sociales, UNIL
- René Knüsel, prof. de politiques sociales, Institut des sciences sociales, UNIL
- Mary-Claude Martin, cheffe de projet SESAME, infirmière indépendante, Unité PSPS – Unité de promotion de la santé et de prévention en milieu scolaire (AVASAD)
- Zoé Moody, prof. à la HEP Valais, collaboratrice de recherche au Centre interfacultaire en droits de l’enfant, Université de Genève
Informations pratiques
Dates et horaire
- Mardi 30 novembre et vendredi 3 décembre 2021
- de 9h00 à 17h00 (UTC+2)
Lieu
Formation en ligne
Finance d’inscription
CHF 400.- pour les 2 jours *
* montant mentionné à titre indicatif d’après celui de la dernière édition de cette formation
Délai d’inscription
Inscriptions closes
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